Dans l’effervescence qui marque les premières décennies du XXe siècle, quelques jeunes écrivains, animés d’une même passion pour la poésie et du même désir de la renouveler, en viennent à former un groupe que la critique littéraire va définir comme “l’école fantaisiste”.
Ce sont ces poètes, regroupés autour de Francis Carco et qui se placent sous l’égide de Paul-Jean Toulet, que l’on aura plaisir à (re)découvrir : leur poésie, toute de légèreté et de virtuosité formelle, traduit une sensibilité toute de finesse et de mélancolie, et qui ne va jamais sans le sourire de l’ironie.
Donnant à la fantaisie une résonance étonnamment moderne.